1.Bandō Sanjūsankasho | ||||||
Le Bandō Sanjūsankasho (坂東三十三箇所?) (« les trente-trois temples Bandō ») désigne une succession des trente-trois temples bouddhistes dans l'est du Japon dédiés à la déesse Kannon[1]. Bandō est l'ancien nom de ce qui est à présent la région de Kantō[2], nom utilisé en la circonstance parce que les temples sont tous situés dans les préfectures de Kanagawa, Saitama, Tokyo, Gunma, Ibaraki, Tochigi et Chiba[1]. Comme c'est le cas avec tous ces circuits, chaque site a un rang et les pèlerins croient que la visite de tous les temples dans un ordre déterminé est un acte de grand mérite religieux[2]. | ||||||
2.Enpuku-ji | ||||||
L'Enpuku-ji (円福寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Chōshi, préfecture de Chiba. Selon la tradition, le temple est fondé par Kūkai entre 810 et 824 et peut-être sur le site d'un ancien temple appelé Iinuma-ji. La tradition veut qu'à cette époque Kūkai construit un dōu (堂宇?) bâtiment principal et dirige des services au temple[1]. L'Enpuku-ji est la 27e station du Bandō Sanjūsankasho, circuit de temples dans l'est du Japon, consacrés à la déesse Kannon. La majorité des bâtiments dans le complexe du temple sont détruits pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. | ||||||
3.Enmyō-in | ||||||
L' Enmyō-in (圓明院?) est un temple bouddhiste de l'école Shingon appartenant à la secte Chizan-ha situé à Kisarazu dans la préfecture de Chiba. Son go-honzon, principal objet de vénération, est une statue d'Acala, connue au Japon sous le nom « Fudō Myōō », ou « roi de la sagesse immobile ». Un kaya bien connu de presque 5,4 m de circonférence se trouve sur le site du temple. Une petite salle a été construite à Enmyō-in en 1989 consacrée à la prière pour la sécurité routière. | ||||||
4.Kasamori-ji | ||||||
Le Kasamori-ji (笠森寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Chōnan, préfecture de Chiba au Japon. Le temple est également appelé Kasamori-dera par l'emploi d'une prononciation alternative du sinogramme pour temple (tera). Le Kasamori-ji est le 31e temple du Bandō Sanjūsankasho, circuit de 33 temples bouddhistes à l'est du Japon consacrés à la déesse Kannon. La Kannon aux onze visages du Kasamori-ji n'est montrée au public que pendant les années du buffle et du cheval dans le cycle de douze ans du zodiaque chinois. | ||||||
5.Kanpuku-ji | ||||||
Le Kanpuku-ji (観福寺?) est un temple bouddhiste du Bouddhisme Shingon de la secte Buzan situé à Yamakura, dans la ville de Katori, préfecture de Chiba. Le temple est l'un des deux temples à Katori portant le même nom, l'autre étant le Makinosan Kanpuku-ji. | ||||||
6.Kyōnin-ji | ||||||
Le Kyōnin-ji, (nom officiel Komatsubara-zan Kyōnin-ji (小松原山鏡忍寺), situé dans la ville de Kamogawa, préfecture de Chiba, et fondé le 5 mars 1281, est un des temples historiques les plus importants du Nichiren Shū, plus ancienne école du Bouddhisme Nichiren. Le 11 novembre 1264, à la suite d'une invitation de Kudō Yoshitaka, seigneur d'Amatsu, Nichiren est attaqué par des fidèles du Nembutsu alors qu'il se rend à la résidence du Seigneur. Kyōninbō Nichigyō et Kudō Yoshitaka qui se précipitent à son secours sont tués tandis que deux autres compagnons de Nichiren sont blessés. La légende veut que le chapelet de Nichiren l'a protégé de graves blessures. En souvenir de ces événements, Nichiryū, disciple de Nichiren et fils de Kudō Yoshitaka, fonde le temple en 1281. | ||||||
7.Kiyomizu-dera (Isumi, Chiba) | ||||||
Le Kiyomizu-dera (清水寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville d'Isumi, préfecture de Chiba au Japon. Selon une autre valeur du nom en japonais, le temple, également appelé « Seisui-ji », est communément connu sous le nom « Kannon Kiyomizu ». Le Kiyomizu-dera est le 82e temple du Bandō Sanjūsankasho, ou circuit des trente-trois temples à l'est du Japon consacrés au bodhisattva Kannon. | ||||||
8.Kōzō-ji (Kisarazu, Chiba) | ||||||
Le Kōzō-ji (高蔵寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Kisarazu, préfecture de Chiba au Japon. Il est également connu sous le nom Takazō Kannon. Le Kiyomizu-dera est le 30e temple du pèlerinage Bandō Sanjūsankasho, circuit de 33 temples bouddhistes de l'est du Japon consacrés à la Bodhisattva Kannon. Les amulettes délivrées par le temple sont très appréciées dans tout le Japon[1]. | ||||||
9.Jindai-ji | ||||||
Le Jindai-ji (甚大寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Sakura, préfecture de Chiba au Japon. Le temple se trouve à l'origine dans la préfecture de Yamagata mais lorsque le clan Hotta se voit attribuer le domaine de Sakura, Hotta Masasuke transfère le temple en 1746 pour qu'il serve de bodaiji (菩提寺?) (temple funéraire) du clan, c'est-à-dire qu'il en soit le temple familial. L'indicateur historique des tombes du clan Hotta se trouve au Jindai-ji, comme le sont les pierres tombales de Hotta Masatoshi, Hotta Masayoshi et Hotta Masatomo, qui sont tous désignés comme lieux historiques préfectoraux de Chiba. La statue de bronze de Kannon aux onze visages, le principal objet de vénération du Jindai-ji est de l'artiste Tsuda Shinobu (1875-1946). | ||||||
10.Seichō-ji | ||||||
Le Seichō-ji (清澄寺?), également appelé Kiyosumi-dera à partir d'une prononciation alternative d'un kanji dans son nom, est un temple bouddhiste de la secte Nichiren Shū[1],[2], situé dans la ville de Kamogawa, préfecture de Chiba au Japon. Avec le Kuon-ji dans la préfecture de Yamanashi, le Honmon-ji au sud de Tokyo et le Tanjō-ji également à Kamogawa, le Seichō-ji est un des « Quatre sites sacrés du Nichiren Shū.» | ||||||
11.Daifuku-ji | ||||||
Le Daifuku-ji (大福寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Tateyama, préfecture de Chiba au Japon. Il appartient à la secte Chizen du Bouddhisme Shingon. Selon la tradition, le temple est fondé par Gyōki (668 - 749) en 717 au début de l'époque de Nara. Il connaît plus tard une seconde vie après une visite d'Ennin (794 - 864), un prêtre bouddhiste Tendai, au début de l'époque de Heian. | ||||||
12.Tanjō-ji | ||||||
Le Tanjō-ji (誕生寺?), est un temple bouddhiste du Nichiren Shū situé dans la ville de Kamogawa, préfecture de Chiba au Japon. Avec le Kuon-ji, préfecture de Yamanashi, le Honmon-ji au sud de Tokyo et le Seichō-ji également dans la ville de Kamogawa, le Tanjō-ji est un des « quatre endroits sacrés du Nichiren Shū ». | ||||||
13.Tōkai-ji | ||||||
Le Tōkai-ji (東海寺?), anciennement appelé Kōryūzan Fuse Benten Tōkai-ji (紅龍山布施弁天東海寺?), est un temple bouddhiste de la secte Shingon-shu Buzan-ha, situé dans la ville de Kashiwa (préfecture de Chiba) au Japon. Il aurait été fondé par Kūkai en 807. Il est consacré au culte de la déesse Benzaiten. (ja) Site officiel | ||||||
14.Nago-dera | ||||||
Le Nago-dera (那古寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Tateyama au sud de la préfecture de Chiba au Japon. Il est également appelé « Nago-ji » en usant de la prononciation alternative du denier kanji de son nom, ou encore « Nago Kannon » (古寺観音?), d'après son objet principal de vénération. | ||||||
15.Narita-san | ||||||
Le Narita-zan (成田山?, litt. « montagne de Narita »), ou Narita-san shinshō-ji (成田山新勝寺?, litt. « nouveau temple de la victoire »), est un temple bouddhiste Shingon situé au centre de Narita, dans la préfecture de Chiba, au Japon. Il est fondé en 940 par Kanchō Daisōjō, un disciple de Kōbō Daishi. C'est un temple de tête de la branche Chisan du nouveau Shingon (Shingi Shingon (ja)), qui comprend un grand complexe de terres et de bâtiments et c'est un des temples les plus connus de la région de Kantō. Il est consacré à Fudō myōō (« roi de la sagesse imperturbable »), connu sous le nom Ācala en sanskrit), généralement représenté portant une épée et une corde et entouré de flammes. Souvent appelé un dieu du feu, il est associé à des rituels de feu[1]. | ||||||
16.Nihon-ji | ||||||
Le Nihon-ji (日本寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Kyonan, préfecture de Chiba au Japon. Le temple, situé sur les pentes du mont Nokogiri, est renommé pour son daibutsu. Le Nihon-ji, établi comme temple de la secte Hossō, est transféré à la secte Tendai. Il est maintenant réservé à la secte Sōtō zen. Depuis sa fondation, le temple est tombé en ruines et a connu plusieurs renaissances. | ||||||
17.Nyoirin-ji | ||||||
Le Nyoirin-ji (如意輪寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Mobara, préfecture de Chiba au Japon. C'est un temple de l'école Nichiren, renommé pour ses anciens ginkgos. Le temple se trouve près des restes du château de Tonoyatsu. | ||||||
18.Myōhōshō-ji | ||||||
Le Myōhōshō-ji (妙法生寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Ōtaki, préfecture de Chiba au Japon. Il appartient à la secte Nichiren du bouddhisme japonais. Le temple reçoit en 1253 son nom qui fait référence à la première ligne du Sūtra du Lotus. Le Myōhōshō-ji se trouve au fond de la chaîne des collines de Bōsō au centre de la péninsule de Bōsō. Le temple, presque entièrement tombé en ruines en 1904, est progressivement reconstruit par les fidèles Nichiren à partir de 1931. | ||||||
19.Kawasaki Daishi | ||||||
Kawasaki Daishi (川崎大師, Kawasaki Daishi?) est le nom informel du Heiken-ji (平間寺, Heiken-ji?) à Kawasaki au Japon. Fondé en 1128, c'est le siège de la secte Chisan de l'école bouddhiste Shingon. Kawasaki Daishi est un temple populaire pour Hatsumōde (la première visite au sanctuaire shintō ou au temple bouddhiste du Nouvel An japonais). En 2006, 2,72 millions de personnes sont venues ici pour Hatsumōde, la troisième plus grande fréquentation au Japon et la plus importante dans la préfecture de Kanagawa. Keihin Electric Express Railway, la plus ancienne compagnie de chemin de fer de la région du Kantō, a commencé dès janvier 1899 à relier Kawasaki Daishi à Tokyo. | ||||||
20.Kamei-in | ||||||
Le Kamei-in (亀井院?) est un temple bouddhiste de l'école Nichiren situé dans la ville de Ichikawa, préfecture de Chiba au Japon. Il est surtout connu pour son puits Mama. Le Kamei-in est construit au début de l'époque d'Edo en 1635 comme temple de retraite pour le 11e abbé du proche Guhō-ji. Le Kamei-in se trouve directement au sud-est du Guhō-ji duquel il reste un sous-temple. À l'origine il s'appelle Bin'i-bō. En 1705, Nagayori Suzuki, un administrateur du shogunat Tokugawa, commence la restauration du Kamei-in en employant des pierres du Nikkō Tōshō-gū de Nikkō, préfecture de Tochigi. Les pierres sont utilisées pour construire les marches du Kamei-in. Suzuki est censuré par le shogunat et en conséquence commet le seppuku. Pendant cette période, le temple est connu sous le nom de Suzuki-i, mais après la mort de Nagayori le nom tombe en désuétude. Après l'apparition d'une mystérieuse tortue au Kamei-in, le temple est connu sous le nom qu'il porte à présent, combinaison des kanji pour tortue (亀) et puits (井). Hakushū Kitahara (1885 – 1942), le réputé poète de tanka du début du XXe siècle, séjourne dans les quartiers des moines du Kamei-in en 1916. | ||||||
21.Hokekyō-ji | ||||||
Hokekyō-ji (法華経寺?) est un temple bouddhiste japonais de l'école Nichiren Shū[1] fondé en 1260 à l'époque de Kamakura à Ichikawa, préfecture de Chiba au Japon. Il est issu de la fusion des temples Kakayama Hommyo-ji et Wakayama Hokke-ji[2]. | ||||||
22.Chiba-dera | ||||||
Le Chiba-dera (千葉寺, Chiba-dera?), aussi connu sous le nom Senyō-ji (千葉寺?)[1], est un temple bouddhiste situé dans l'arrondissement de Chūō de la ville de Chiba, dans la préfecture de Chiba au Japon. Le Chiba-dera est un des nombreux temples bouddhistes de la région, établi selon la tradition par le prêtre Gyōki (668 - 749)[2]. Le Chiba-dera, qui appartient à la secte Buzan du bouddhisme shingon, est le 29e temple du Bandō Sanjūsankasho, circuit de trente-trois temples bouddhistes de l'est du Japon consacrés à la déesse Kannon aux onze visages[3]. | ||||||
23.Ichigatsu-ji | ||||||
L'Ichigatsu-ji (一月寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Matsudo, préfecture de Chiba au Japon. L'Ichigatsu-ji était le temple principal de la secte Konsen de la secte Fuke-shū du bouddhisme zen, représentée par des moines mendiants (komusō), qui portaient un panier distinct couvrant la tête et jouaient du shakuhachi. Les komusō de la région de Kantō étaient basés essentiellement au Ichigatsu-ji et au Reibō-ji dans l'actuelle Tokyo. Les moines de la secte, autorisés par le shogunat Tokugawa à se déplacer librement dans le pays, servaient souvent d'espions au gouvernement. En raison de ses liens négatifs avec le gouvernement Tokugawa, la secte est dissoute à la fin de l'époque d'Edo et l'Ichigatsu-ji qui cesse de servir comme temple Fuke, est repris par la secte bouddhiste Nichiren shōshū. | ||||||
24.Manman-ji | ||||||
Le Manman-ji (万満寺?) est un temple bouddhiste situé dans la ville de Matsudo, préfecture de Chiba au Japon. Le temple est construit par Chiba Yoritane en 1256, d'abord en tant que temple de l'école Shingon appelé Dainichi-ji, puis est renommé Manman-ji en 1312. Entre 1532 et 1555, Takagi Tanetatsu, un dignitaire régional, invite le prêtre Rinzai zen Kinho du Daitoku-ji à Kyoto dans la région. Au cours des années qui suivent, la région gagne de nombreux adeptes au Rinzai zen, et le Manman-ji devient un important lieu de culte. Le Manman-ji possède de nombreux exemples de statues bouddhistes de l'époque Muromachi. |