1.Bandō Sanjūsankasho | ||||||
Le Bandō Sanjūsankasho (坂東三十三箇所?) (« les trente-trois temples Bandō ») désigne une succession des trente-trois temples bouddhistes dans l'est du Japon dédiés à la déesse Kannon[1]. Bandō est l'ancien nom de ce qui est à présent la région de Kantō[2], nom utilisé en la circonstance parce que les temples sont tous situés dans les préfectures de Kanagawa, Saitama, Tokyo, Gunma, Ibaraki, Tochigi et Chiba[1]. Comme c'est le cas avec tous ces circuits, chaque site a un rang et les pèlerins croient que la visite de tous les temples dans un ordre déterminé est un acte de grand mérite religieux[2]. | ||||||
2.Shōfuku-ji (Odawara) | ||||||
Le Shōfuku-ji (勝福寺?) est un temple bouddhiste de la secte shingon situé dans la partie nord-est de la ville d'Odawara, préfecture de Kanagawa au Japon. Il est plus populairement connu sous le nom Iizumi Kannon (飯泉観音?), d'après son principal objet de culte. Le Shōfuku-ji est le cinquième temple du circuit de pèlerinage Bandō Sanjūsankasho des 33 temples bouddhistes de la région de Kantō à l'est du Japon consacré au Bodhisattva Kannon. | ||||||
3.Hase-dera (Atsugi) | ||||||
Le Hase-dera, ou Chōkoku-ji (長谷寺?) est un temple bouddhiste de la secte Shingon situé à l'extérieur de la ville d'Atsugi, préfecture de Kanagawa au Japon. Il est aussi connu sous le nom de Iiyama Kannon (飯山観音?), d'après son principal objet de vénération. Ce temple est le 6e de la route du pèlerinage des trente-trois temples Bandō Sanjūsankasho dans la région de Kantō à l'est du japon consacré au Bodhisattva Kannon. | ||||||
4.Narita-san | ||||||
Le Narita-zan (成田山?, litt. « montagne de Narita »), ou Narita-san shinshō-ji (成田山新勝寺?, litt. « nouveau temple de la victoire »), est un temple bouddhiste Shingon situé au centre de Narita, dans la préfecture de Chiba, au Japon. Il est fondé en 940 par Kanchō Daisōjō, un disciple de Kōbō Daishi. C'est un temple de tête de la branche Chisan du nouveau Shingon (Shingi Shingon (ja)), qui comprend un grand complexe de terres et de bâtiments et c'est un des temples les plus connus de la région de Kantō. Il est consacré à Fudō myōō (« roi de la sagesse imperturbable »), connu sous le nom Ācala en sanskrit), généralement représenté portant une épée et une corde et entouré de flammes. Souvent appelé un dieu du feu, il est associé à des rituels de feu[1]. | ||||||
5.Kawasaki Daishi | ||||||
Kawasaki Daishi (川崎大師, Kawasaki Daishi?) est le nom informel du Heiken-ji (平間寺, Heiken-ji?) à Kawasaki au Japon. Fondé en 1128, c'est le siège de la secte Chisan de l'école bouddhiste Shingon. Kawasaki Daishi est un temple populaire pour Hatsumōde (la première visite au sanctuaire shintō ou au temple bouddhiste du Nouvel An japonais). En 2006, 2,72 millions de personnes sont venues ici pour Hatsumōde, la troisième plus grande fréquentation au Japon et la plus importante dans la préfecture de Kanagawa. Keihin Electric Express Railway, la plus ancienne compagnie de chemin de fer de la région du Kantō, a commencé dès janvier 1899 à relier Kawasaki Daishi à Tokyo. | ||||||
6.Ankokuron-ji | ||||||
Le Myōhōkekyōzan Ankokuron-ji (妙法華経山安国論寺?) est un temple bouddhiste de la secte Nichiren Shū situé dans la ville de Kamakura au Japon[1]. C'est l'un d'un groupe de trois construits à proximité du site à Matsubagayatsu (« vallée d'aiguilles de pins » (松葉ヶ谷?)[2] où Nichiren, fondateur de la secte bouddhiste qui porte son nom, est censé avoir eu sa cabane. | ||||||
7.An'yō-in (Kamakura) | ||||||
Le Gionzan An’yō-in Chōraku-ji (祇園山安養院長楽寺?) est un temple bouddhiste de l'école Jōdo shū situé à Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon[1]. Renommé pour ses azalées, il a été nommé d'après le nom posthume de son fondateur et grande figure historique, Hōjō Masako[1]. L'objet principal de vénération est Amida Nyorai[2], mais le temple est aussi consacré à Senju Kannon, déesse de la miséricorde. An’yō-in est le troisième des trente-trois temples de la route du pèlerinage Bandō Sanjūsankasho[2]. | ||||||
8.Engaku-ji (bouddhisme) | ||||||
Le Zuirokuzan Engaku Kōshō Zenji (瑞鹿山円覚興聖禅寺?), ou Engaku-ji (円覚寺), est un des plus importants complexes de temples zen au Japon[1] ; c'est le deuxième des cinq grands temples de Kamakura, préfecture de Kanagawa au sud de Tokyo. | ||||||
9.Ōfuna Kannon | ||||||
Le Ōfuna Kannon, Ōfuna Kannonji (大船観音寺), ou Muga sozan Ōfuna Kannonji est un temple bouddhiste situé dans la ville de Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon. La grande particularité du temple est une statue en béton armé de 25 m de haut et de 1,900 t, consacrée au bodhisattva Kannon ou Guanyin. La construction du temple est entamé en 1929 par la secte Sōtō du Bouddhisme Zen. Le contour de la statue est terminé en 1934, mais les travaux sont suspendus au début de la Guerre du Pacifique. La Ofuna Kannon Society poursuit les travaux de construction en 1954 et le temple est achevé en 1960. La structure de la statue est faite de sections de béton coulé et entièrement réalisée à la main, aucun camion de pompe à béton n'a été utilisé. La surface de la statue est peinte en blanc. La statue elle-même contient un petit musée et un sanctuaire et les deux sont ouverts à la visite. | ||||||
10.Kenchō-ji | ||||||
Le Kenchō-ji (建長寺?) est le premier des gozan (五山?, cinq grands temples) de Kamakura, dans la préfecture de Kanagawa, au Japon. Ce temple bouddhiste zen fut fondé en 1249 par le moine chinois Lan-ch'i Tao-lung (Rankei Doryū en japonais) de l'école Rinzai, à la demande de l'empereur Go-Fukakusa et complété en 1253. | ||||||
11.Kōtoku-in | ||||||
Le Kōtoku-in (高徳院?) est un temple bouddhiste du Jōdo shū situé à Kamakura dans la préfecture de Kanagawa au Japon. Le temple est connu pour son « Grand Bouddha » (大仏, daibutsu?), une monumentale statue en bronze d'Amitābha Bouddha qui est l'une des plus célèbres icônes du Japon. En 2016, ils ont attiré environ deux millions de visiteurs, dont 10 % d'étrangers[1]. | ||||||
12.Kōmyō-ji (Kamakura) | ||||||
Le Tenshōzan Renge-in Kōmyō-ji (天照山蓮華院光明寺?) est un temple bouddhiste de la secte Jōdo situé à Zaimokuza, près de Kamakura au Japon. Seul temple urbain important situé près de la mer, Kōmyō-ji est le premier des Kantō Jūhachi Danrin (関東十八檀林?), groupe de dix-huit temples Jōdo établis durant l'époque d'Edo par Tokugawa Ieyasu, et consacré à la formation des prêtres et à la recherche scientifique[1]. C'est également le temple principal de la secte pour la région de Kantō[2]. En dépit du fait qu'il est un temple de la secte Jōdo, Kōmyō-ji présente plusieurs des caractéristiques typiques d'un temple zen, par exemple un sanmon (porte principale), un étang et un karesansui (jardin de pierres). | ||||||
13.Gokuraku-ji (Kamakura) | ||||||
Le Gokuraku-ji (極楽寺?) est un temple bouddhiste japonais de la secte Shingon (眞言 ou 真言?) situé à Kamakura (鎌倉市, Kamakura-shi?), dans la préfecture de Kanagawa. | ||||||
14.Jufuku-ji | ||||||
Le Jufuku-ji (寿福寺?) est un temple bouddhiste zen relevant de l'école Rinzai. Fondé en 1200 par le régent Hōjō Masako et le moine Eisai, c'est le plus vieux temple de la branche Rinzai Kencho-ji. Le temple est aussi l'un des gozan (五山, cinq grands temples) de Kamakura. | ||||||
15.Jōchi-ji | ||||||
Le Jōchi-ji (浄智寺) est un temple bouddhiste zen relevant de l'école Rinzai. Il a été fondé en 1281 ou 1283 par Hōjō Munemasa et Hōjō Morotoki. C'est l'un des gozan (五山, cinq grands temples) de Kamakura. | ||||||
16.Jōmyō-ji | ||||||
Le Tōkasan Jōmyō Zenji (稲荷山浄妙寺?) est un temple bouddhiste zen relevant de l'école rinzai de la branche Kenchô-ji fondé en 1188 par Ashikaga Yoshikane. D'abord temple Shingon, il devint peu après le cinquième des gozan (五山?, cinq grands temples) de Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon. C'est le seul de ces cinq temples à n'être pas fondé par le clan Hōjō. Au contraire, le Jōmyō-ji comme le proche Zuisen-ji, a de fortes attaches avec le clan Ashikaga et est un des temples funéraires (bodaiji) de la famille[1]. Pour cette raison, le kamon familial est omniprésent sur son site. Les trois premiers caractères de son nom complet signifient « montagne Inari », probablement à partir de la colline du même nom où il se trouve, à son tour, nommée d'après un ancien mythe Inari (voir ci-dessous). Le Jōmyō-ji donne son nom à la région environnante, les caractères desquels sont cependant délibérément changés de (浄妙寺?) à (浄明寺?)[2]. | ||||||
17.Zuisen-ji | ||||||
Le Kinbyōzan Zuisen-ji (錦屏山瑞泉寺?) est un temple bouddhiste de la secte Rinzai situé dans la vallée Momijigayatsu (紅葉ヶ谷, « vallée des feuilles d'automne »?) de Nikaidō (en) près de Kamakura au Japon[1]. Durant l'époque de Muromachi, c'est le temple familial des maîtres Ashikaga de Kamakura (les Kantō kubō) : quatre des cinq kubō y sont enterrés dans un cimetière fermé au public[1],[2] et le premier kubō Ashikaga Motouji est aussi connu sous le nom Zuisen-ji-den (瑞泉寺殿?)[3]. Conçu par Musō Soseki (aussi connu sous le nom Musō Kokushi), célèbre personnalité religieuse zen, poète et réalisateur de jardin zen, le temple, célèbre pour son jardin et son jardin de pierres zen, se trouve au sommet d'une colline isolée[4]. La beauté et la quantité de ses plantes lui ont acquis depuis l'Antiquité le surnom de « Temple des fleurs » (花の寺?)[1]. Le principal objet de vénération est Jizō Bosatsu[5],[6]. Le Zuisen-ji est un « site historique » et contient de nombreux objets classés bien culturel important et lieux de mémoire[7]. | ||||||
18.Sugimoto-dera | ||||||
Le Taizōzan Kannon'in Sugimoto-dera (大蔵山観音院杉本寺?) est un temple bouddhiste situé à Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon, un des plus anciens temples de Kamakura et avec le Hōkai-ji, le seul de la confession Tendai[1]. Le temple est le premier sur le circuit du pèlerinage Bandō Sanjūsankasho[1]. Deux des trois statues de la déesse Kannon qui y sont vénérées sont désignées bien culturel important[1]. Le Sugimoto-dera est surnommé Geba Kannon (« descente Kannon »), parce que les cavaliers ne manquaient jamais de descendre de leurs chevaux quand ils passaient devant[2]. (Selon une autre version de la légende, les non-croyants tombaient toujours de leur cheval en passant devant le temple)[3]. Le temple est un temple branche (寺末, matsuji?) du Hōkai-ji[4]. | ||||||
19.Chōju-ji (Kamakura) | ||||||
Le Hōkizan Chōju Zenji (宝亀山長寿禅寺?) est un temple bouddhiste Rinzai de l'école Kenchō-ji situé à Yamanouchi (autrement appelé Kita-Kamakura), près de Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon. Il se trouve entre deux sites de Kita-Kamakura, l'entrée du col de Kamegayatsu et le Kenchō-ji, plus ancien monastère zen du Japon. Le Chōju-ji est un des deux bodaiji (菩提寺?), c'est-à-dire temple funéraire, consacré à Ashikaga Takauji, fondateur de la dynastie des shoguns qui portent son nom. (L'autre est le Tōji-in de Kyoto). Le Chōju-ji a récemment ouvert pour la première fois ses portes au public. | ||||||
20.Chōshō-ji | ||||||
Le Ishiizan Chōshō-ji (石井山長勝寺?) est un temple bouddhiste de la secte Nichiren Shū situé dans la ville de Kamakura au Japon[1]. C'est l'un d'un groupe de trois construits à proximité du site à Matsubagayatsu (« vallée d'aiguilles de pins » (松葉ヶ谷?)[2] où Nichiren, fondateur de la secte bouddhiste qui porte son nom, est censé avoir eu sa cabane. La première partie de son nom dérive du nom du fondateur (Ishii), la seconde est une lecture alternative des caractères pour Nagakatsu, prénom du fondateur[3]. | ||||||
21.Tōkei-ji | ||||||
Le Tōkei-ji (東慶寺) est un temple bouddhiste situé dans le quartier Yama-no-uchi (山ノ内) de Kamakura préfecture de Kanagawa au Japon, non loin de la gare de Kita-Kamakura. Il appartient depuis l'ère Meiji à la branche Engaku-ji du Rinzai-shū. Jusqu'alors le Tōkei-ji est plus particulièrement connu comme monastère pour bhikkhuni (religieuses). En tant que Kakekomi-dera (駆け込み 寺), temple où les femmes pouvaient trouver refuge) ou Enkiri-dera (縁切り 寺), temple où les femmes pouvaient volontairement attendre l'issue d'un divorce - processus qui pouvait prendre deux ou trois ans, le monastère jouissait de la protection du Bakufu. À l'époque d'Edo, le domaine du temple bénéficie de l'extraterritorialité et n'est pas soumis à la juridiction du gouvernement local. Les hommes ne sont autorisés à pénétrer dans les locaux que pour l'occasion du O-Bon. | ||||||
22.Hase-dera (Kamakura) | ||||||
Le Hase-dera (長谷寺?) est un temple bouddhiste de la secte Jōdo, situé sur les hauteurs de Kamakura. Il a été fondé en 736 par Fusasaki Fujiwara. Selon la légende, le moine Tokudo Shonin a découvert en 721 un grand camphrier dans la forêt près du village de Hase. Il réalisa que le tronc était si grand qu'il permettait de sculpter deux statues de Kannon à huit têtes (déesse de la miséricorde). L'une d'entre elles a été intégrée au temple Hase-dera à Sakurai dans la préfecture de Nara. L'autre a été jetée à la mer, une prière faisant vœu que la statue réapparaisse pour sauver le peuple. Quinze années plus tard, en 736, la statue s'échoua sur la plage de Nagai, près de Kamakura. La statue fut conduite à Kamakura, où un temple fut construit pour l'honorer. | ||||||
23.Hōkai-ji | ||||||
Le Kinryūzan Shakuman-in Endon Hōkai-ji (金龍山釈満院円頓宝戒寺?) est un temple bouddhiste situé à Kamakura, préfecture de Kanagawa au Japon. Souvent appelé Hagidera (萩寺?), ou « temple du buisson de trèfles », parce que ces fleurs sont nombreuses dans son jardin, son existence est directement liée à une célèbre tragédie qui se déroule le 4 juillet 1333 qui voit anéantie la quasi-totalité du clan Hôjô, souverain du Japon depuis 135 ans[1]. Le temple est fondé en fait expressément pour consacrer les âmes des membres (870 hommes, femmes et enfants) du clan qui, en conformité avec le code d'honneur des samouraïs, se suicident ce jour-là dans leur temple familial (bodaiji) du Tōshō-ji pour éviter la défaite[2],[3]. Avec l'ancien Sugimoto-dera, le Hōkai-ji est l'unique temple Tendai à Kamakura[4]. Anciennement temple branche (寺末, matsuji?) du grand Kan'ei-ji (un des deux temples de la famille Tokugawa), il devient une branche du Enryaku-ji après sa destruction[3]. | ||||||
24.Hōkoku-ji | ||||||
Le Hōkoku-ji (報国寺?) est un vieux temple de l'école Kenchō-ji du courant Rinzai du Bouddhisme Zen situé dans la ville de Kamakura au Japon. Célèbre pour son jardin de bambous, il est également connu comme « temple de bambou ». Une statue de Gautama Buddha, appelé Shaka Nyorai en japonais, dans un bâtiment sacré est le principal objet de vénération du temple[1]. L'originale d'une statue de Sho Kan'non est exposée au musée des trésors nationaux de Kamakura[2]. Le temple est parfois appelé Takuma-dera d'après le nom du créateur d'une statue de Kashyap (en) détruite par un incendie en 1891 dans un bâtiment adjacent[2]. | ||||||
25.Myōhō–ji | ||||||
Le Ryōgonzan Renge-in Myōhō-ji (楞厳山蓮華院妙法寺?) est un temple bouddhiste de la secte Nichiren situé à Kamakura (Kanagawa), au Japon[1]. Il fait partie de l'une des trois fondations construites à proximité du site de Matsubagayatsu, ou vallée d'aiguilles de pins (松葉ヶ谷?)[2] où Nichiren, fondateur de la secte bouddhiste qui porte son nom, est censé avoir eu sa cabane. | ||||||
26.Myōhon-ji | ||||||
Le Myōhon-ji (妙本寺?) est un des plus anciens temples du bouddhisme de Nichiren situé à Kamakura, dans la préfecture de Kanagawa. Son nom officiel est Chōkō-zan Myōhon-ji (長興山妙本寺?). « Choko » vient du nom posthume du père de Nichiren et « Myohon » de celui de sa mère. | ||||||
27.Meigetsu-in | ||||||
Le Fugenzan Meigetsu-in (福源山明月院?) est un temple Rinzai du Bouddhisme Zen de l'école Kenchō-ji situé à Yamanouchi, préfecture de Kanagawa au Japon. Réputé pour ses hortensias, il est aussi connu comme le « temple des hydrangeas » (ajisai-dera). L'objet principal de culte est la déesse Shō Kannon (聖観音). | ||||||
28.Tōshō-ji | ||||||
Le Tōshō-ji (東勝寺?) était le temple familial (bodaiji) du clan Hōjō à Kamakura durant l'époque de Kamakura[1]. Fondé par Taikō Gyōyū, il est construit en 1237 par Hōjō Yasutoki en mémoire de sa mère qui y est enterrée[2]. Selon le Taiheiki, de sa fondation jusqu'à la fin du shogunat Kamakura, chaque shikken (régent) y est enterré[2]. | ||||||
29.Ryūkō-ji (Fujisawa) | ||||||
Le Ryūkō-ji (龍口寺?) est un temple bouddhiste du Nichiren Shū[1] situé dans la ville de Fujisawa, préfecture de Kanagawa au Japon. Il est fondé en 1337 par Nippō, un disciple de Nichiren[2]. Il se trouve sur le site de l'ancien lieu d'exécution Tatsukuchi (ou Tatsunokuchi) et son nom utilise les deux mêmes kanji signifiant « gueule de dragon » (龍口 (?)). Le temple est le lieu où Nichiren, fondateur de la secte Bouddhiste à laquelle il a donné son nom, aurait été exécuté. | ||||||
30.Sōji-ji | ||||||
Sōji-ji (總持寺?) est l'un des deux temples principaux de l'école Sōtō du bouddhisme zen au Japon[1]. Il se trouve dans le quartier de Tsurumi-ku de la ville de Yokohama (préfecture de Kanagawa). L'autre temple important de cette école est Eihei-ji. |